À la suite de l’inscription de la Rumba au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en décembre 2021, le festival a introduit une nouvelle innovation dans ses activités. L'édition de 2022 a lancé des discussions intéressantes à travers des panels portant sur ce genre musical emblématique de la République démocratique du Congo.
Des experts, des autorités politiques et des figures de la culture se sont exprimés sur des thèmes tels que l'entrepreneuriat culturel, les industries créatives et la promotion de la Rumba auprès des jeunes générations. Le professeur Yoka Lye Mudaba a souligné la nécessité de professionnaliser et de structurer le secteur afin d'en faire un levier de développement économique. La Rumba peut devenir une locomotive de l'industrie culturelle congolaise, à condition de moderniser le cadre légal des droits d'auteur. "Aujourd'hui, la Rumba est jouée partout en Afrique et dans le monde entier. C'est une fierté du peuple congolais. Les jeunes se sont approprié la Rumba avec différentes variantes. Elle a une dimension scientifique, économique, sociale, politique et culturelle", a souligné le professeur Yoka.
Selon le Dr Jean-Pierre ILBOUDO, représentant de l'UNESCO, les défis et le rôle de l'entrepreneuriat culturel dans le développement des industries culturelles créatives et de la Rumba congolaise nécessitent que les entrepreneurs créatifs ou les artistes-entrepreneurs structurent leurs activités et acquièrent des compétences en tenant compte des enjeux économiques, ce qui peut les amener à changer leur posture.
Pour plus de détails sur ces discussions, veuillez consulter ce rapport.
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