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De l’émotion et des souvenirs au festival AmaniPublié le 17 février 2019

« Cette édition, c’est celle qui a la meilleure programmation. Pour moi, Fally Ipupa est le meilleur artiste de ce festival » s’exclame un taximan-moto à l’entrée du site du festival.

Pendant trois jours, de nombreuses personnes venues de la région des grands lacs se sont pressées pour suivre les différentes prestations de leurs artistes préférés. Pour Grâce, une jeune fille de Goma, c’est plutôt Fally Ipupa qu’elle est venue admirer. Pour elle, pouvoir écouter en live la musique de la star congolaise est un rêve qui se réalise.

A la première journée, quand Fally Ipupa monte sur la scène, le public est tout ému. Tout le monde a allumé son smartphone afin d’éclairer la star à la tombée de nuit.

« A la télévision, il est à la hauteur de ses chansons. En live, il est simplement incroyable ! » explique une jeune femme entre deux pas danse. « Il a des messages particuliers dans chacune de ses chansons qui me touchent profondément » rétorque une autre.  

D’un style à un autre, le slameur franco-burundais Gaël Faye, très peu connu dans la région a fait vivre à son public des fortes émotions au cours de la deuxième journée du festival.

« Je ne le connaissais pas, pour dire vrai, je ne savais pas qui c’était. Je me suis tout simplement avancée vers la mini scène pour écouter sa musique » avoue Daniella qui découvre la star. « Les paroles de ses textes ont su décrocher quelques larmes de mes yeux. Il porte en lui avec exactitude les événements du Congo, du Rwanda et du Burundi ». Comme Daniella, c’est la première fois que Jules écoute la musique de Gaël Faye. « C’est sa propre expérience qui donne du charme à ses textes.» avoue Jules.

Lors de la prestation de Gaël Faye, il y avait comme un silence inexpliqué. Des souvenirs des violences ressassés pendant des années de guerre dans la région des grands lacs.

Pour la troisième et dernière journée, c’est Yousoupha qui a pris la responsabilité d’apporter de la gaieté au festival. 

« Depuis quelques années, je me disais que si Youssoupha arrive au Festival Amani, j’y participerai. » glisse Gulain, un jeune étudiant d’une université de Goma qui participe pour la première fois au festival.

Mélanie KABUNGULU

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